Ii Tribulations Sexuelles
Une larme deau glisse le long de la fenêtre
la buée la recouvre
nos plaisirs ont chaudement augmenté la température de la pièce.
Nous prenons une douche froide ensemble, ses mains me caressent en me lavant agréablement, avec une douceur extrême. Ma peau frisonne à son contact. Essuyée, propre comme un sou neuf, il me parfume de gouttes de Shalimar, parfum enivrant et sensuel.
Monsieur me donne à boire
la froideur du champagne fait un bien fou et la douce euphorie en moi, augmente. Quelques perles de fraîcheur séchappent sur ma peau quand il me donne la coupe à boire. Elles sont happées par Monsieur, qui nhésite pas à mordiller la chair. Les marques de ses dents restent visibles quelques instants et disparaissent de mon cou.
Après nos tribulations sensuelles (voir chapitre I)
nous nous restaurons légèrement avec quelques amuse-gueules délicieux, après nous avoir revêtus partiellement.
Mais le désir, le plaisir est toujours présent
Et sans attendre plus, nos instincts reprennent le dessus.
Monsieur att mes mains et les ligotent. Les liens entrent dans ma chair si je ne me tiens pas droite. Plantée au milieu de la pièce, sur mes talons hauts, droite, cambrée, mains liées en hauteur, je suis entièrement à sa merci, à son bon vouloir
et surtout à notre bonheur.
Un regard de braise transperce mes yeux
lun et lautre sur le même diapason, la satisfaction dun délicieux bonheur dans des plaisirs charnels, des envies impétueuses
Sa main effleure mon corps quasi nu
puis à travers la dentelle de ma culotte, il tapote mon fessier encore rosi par la cravache. Ses doigts frôlent le tissu aérien, s'y posent et appuient en douceur contre mon mont de Vénus lisse. Ils se glissent dessous et je ne peux mempêcher de gémir de plaisir. Dans une tendre vibration, les extrémités de ses mains agacent mon bouton dressé, sorti de son capuchon, lentourent, le tapotent, le tirent. Tous ses gestes contribuent à me faire mouiller dabondance.
Une séance sensuelle et piquante
des lanières fouettant les airs près de mon corps exposé, pour sabattre sur moi marbrant ma chair de troublantes fines lignes rouges. Lénergie de Monsieur à se laisser porter à chaque claquement, cinglement par le tact de noublier aucune parcelle de mon postérieur, des seins, de lentrecuisse, montant progressivement sur mon sexe, sur mes parties les plus intimes
Il alterne les coups, marquant ma peau, ce qui moblige à me tortiller, à monduler dans une danse sensuelle et impudique.
Dun doigt, Monsieur longe les jeunes zébrures de mon épiderme. Il sarrête sur ma poitrine, la malaxe, triture les tétons débutant de manière douce, puis plus fermes. Je frémis, mon épiderme se constellant dune douce chair de poule jouissive. Monsieur serre de plus en plus mes framboises pour les gonfler, les faire bander. Il les tord, les vrille tellement quelles sallongent incroyablement. Alors il pose des élastiques qui enrobent mes seins. Ils deviennent violines par lafflux de sang. Monsieur attache leur extrémité avec une ficelle en la passant derrière mon cou
à chaque mouvement de tête, mes fruits gonflés se redressent, de plus en plus enserrés et durs. Mes râles accompagnent leur étirement, pendant que la main de Monsieur plonge dans mon entrejambe chaud et humide. Un sourire se dessine sur son visage. Il adore sentir ma sève, ma cyprine qui coule dans sa main, comme il aime pénétrer de ses longs doigts mon antre accueillant et gluant, me caresser de lintérieur
chatouiller la fine peau entre le vagin et lanus
Il se délecte alors que mon ondoiement se joint à ses gestes.
Il tire mes grandes lèvres, puis pince les petites vicieusement
elles sont gorgées de sang lors quil pose des pinces avec des poids sur leur bordure dentelée.
« Plus
écarte plus, ma douce
» susurre Monsieur dune voix si tranquille, mais ferme.
Mon corps nu, mon entrejambe sont offerts à leur maximum à cet homme qui me permet dassouvir nos envies. Sa main enfouie dans mon sexe, masse le col de lutérus et prélève le doux nectar. Mes mamelons tournoient entre ses doigts humidifiés Je brûle de désir, ses attouchements aux tréfonds de mon être affolent mes sens, font chavirer mon corps et mon esprit. Je suis complètement abandonnée.
Ma respiration soulève ma poitrine et ma bouche entrouverte a du mal à prendre de loxygène tellement elle est sèche. Monsieur sapproche de ma tête, me regarde profondément dans mes yeux qui perlent de bonheur et de remerciements. Sa bouche sapproche de la mienne, la lèche, la mordille
un jeu de lèvres et de langues sinstaure qui mapaise pour mexciter encore davantage. Une main dans ma chevelure et lautre sur mes reins, il me colle à lui. Je sens ses courbes sencastrer dans les miennes. Le merveilleux renflement de son bas-ventre appuie sur mon pubis lisse. Un léger mouvement ondulatoire fait balancer les poids attachés à mes lèvres vaginales. Monsieur le sait et accentue. Sa langue dans ma bouche étouffe mes petits rugissements de jouissance. Il continue jusquà que je sois dans un état second
que je nen puisse plus de ces actes de plaisirs.
Monsieur, vous vous immiscez un peu plus dans mon âme...
Mon corps est un pantin, il nest soutenu que par les bras, la force de Monsieur.
La main de cet homme câline mon sexe. Son gland chatouille mon bouton qui de rose foncé devient bleu, puis violet par lexcitation. Avec précision, Monsieur pénètre de son phallus, sa verge dressée de désir. Erigée comme un pieu, elle sempale en une lente et impérieuse poussée que jaime, dans lentrée qui soffre à lui
mon antre trempé et engageant qui lui offre une pénétration facile. Une sensation merveilleuse menvahit, nos corps sont soudés dans un même élan. Alors commence une danse sensuelle dans mes profondeurs, des allers-retours lents et délicats accentués par les frissons de nos peaux. Nos tétons se frottent à chaque geste. Je jubile de plaisir. Des va-et-vient plus rapides, plus bestiaux
des coups de butoir sur notre couche
Monsieur, je vous sens en moi, si fort
un feu intérieur me brûle. A chacun de ses coups de reins, puissants qui glissent si facilement dans ma grotte en fusion
cet antre si chaud, si humide quil en demande toujours plus, le plaisir est présent.
Les pinces mordent mes chairs à chaque assaut. Mon corps n'est qu'un spasme de vous. Je hurle et nos cris se mêlent, ensemble notre plaisir est roi
nous côtoyons le ciel et ses étoiles.
Son souffle sur mon sexe brûlant
son sexe recouvert de votre crème, cette douche nacrée qui se répand sur moi
sa sève
jen prend une gorgée, la fait tourner en rond dans ma bouche, mon palais absorbe les saveurs fruitées et épicées de ce liquide qui engorge mes sens
à en faire chavirer mes yeux de bonheur et dextase, ce nectar des dieux chatouille ma luette et glisse comme du miel dans ma gorge.
Mes mains déliées effleurent son corps, son dos, pendant que ma bouche embrasse son torse de petits bisous chastes, puis ma langue se délecte de sa peau.
Après une rapide toilette, nous sirotons une coupe de champagne, les bulles montent et explosent sur mon nez, me chatouillent vivement mes narines. Ca fait un bien fou
Sur le dos, allongée sur notre couche, la tête sur un amas de coussins, dénudée, ouverte comme le veut toujours, Monsieur
je suis accessible.
Lombre de ses doigts parcourt ma poitrine, puis glisse sous moi
Ses doigts plein de nectar, ils se rapprochent de mon étoile ourlée et la barbouille de sperme. Je suis fébrile. Ils me caressent précieusement et entrent doucement dans cette partie que Monsieur a épanouie.
« Tournes-toi que je te prenne par ta rosette si fraîche !
Je me laisse prendre sans attendre, mais avec attente. Son sexe senfonce dun seul coup dans mon cratère, son bassin vient frapper mes fesses avec force. Je mécarte encore plus. Jaccentue la pression avec mes reins, me trémousse, ondule en un accord parfait et sensuel. A chaque assaut, ma tête cogne contre le mur, mais je ne sens rien
je ne sens que cette fièvre qui entre en moi. Je ne sens que ce morceau de chair tant désiré, élargir à chaque pénétration, mon anus.
Au plus profond de ce lieu, son sabre tendu, son ardent objet me retourne les sens, menflammant de son zèle bestial.
Monsieur souffle, telle la bête quil est à cet instant. Nous sommes « animals »
soumis à nos pulsions, à nos créations de désirs évanescents.
Nous crions ensemble, en une longue plainte continue
des râles de bonheur
Nous nous écroulons, nos corps repus et enlacés, liés par nos désirs, par certaines de nos attentes assouvies que nous cachons au fond de nous et qui nous permettent de les découvrir ensemble. Cette journée nous a offert des jouissances oubliées. Une lumière sest penchée sur nous, nous a permis de nous donner entièrement lun à lautre. De faire de ses pratiques, les miennes, celles que jattendais depuis si longtemps, celles qui subliment le partage, notre amitié complice. Amitié fière sans mensonges, sans honte. Une complicité dans la fièvre du plaisir
Monsieur,
Vous me possédez corps et âme, vous m'élevez, vous m'enivrez
dactes impudiques, vous m'ouvrez à labandon sans appréhension du mal qui fait du bien, de moments intenses
vous êtes mon bien-être et la flamme de mes envies, de mes attentes. Vous êtes lesprit chevaleresque, mon protecteur
et mon révélateur dimpures pensées qui ont troublé mon esprit si longtemps
Je me livre à vous sans retenue
dans ces moments d'exception, de complicité intense.
À suivre
III Tribulations charnelles
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